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La Nature, trésor inépuisable des couleurs et des sons, des formes et des rythmes, modèle inégalé de développement total et de variation perpétuelle, la Nature est la suprême ressource ! Olivier Messiaen

Pour moi aussi, la Nature est source de toutes choses. J’en reviens toujours aux arabesques qui ornent la coquille des escargots,  aux formes des fleurs, à leurs couleurs, aux contours torturés des arbres, et pourquoi pas, aux chants des oiseaux. Aux alignements sages des jardins, je préfère les  semis spontanés. J’aime les couleurs, toutes les couleurs, j’aime qu’elles explosent, qu’elles s’imposent, qu’elles donnent le ton. A l’art classique, je préfère le baroque et ses blessures. La Nature, la Vie, l’Art, tant de choses à explorer !

Suzel

feuille d'acantheHans, Pixabay

L’Acanthe à feuilles molles, ornement du jardin et motif artistique

J'ai un faible pour cette plante majestueuse que l'on trouve souvent dans les vieux et grands jardins. Il est vrai qu'elle peut devenir envahissante, mais elle est d'une fidélité à toute épreuve. Elle survit au froid et à la sécheresse. Je l'ai toujours vu repointer son nez après les rigueurs de l'hiver et la canicule de l'été. Elle a mis plusieurs années à fleurir dans mon tout petit jardin, mais  quel spectacle maintenant !
Fleur d'AgapantheEtienne-F59, Pixabay

Comment faire travailler notre cerveau afin qu’il restitue avec précision dates et faits ?

Je confonds souvent deux plantes : l’Acanthe et l’Agapanthe. Pour me rappeler l’Agapanthe, il me suffit de penser : « Ah ! le bleu de » et la suite vient naturellement « l’Agapanthe. »
Mrdidg, Pixabay

Le kougelhopf, un voyage en Alsace

Pour moi, le kougelhopf accompagne l’hiver. Il faut de la chaleur pour faire lever la levure de boulanger et encore de la chaleur pour faire monter par deux fois la pâte de cette pâtisserie alsacienne. Entendons-nous bien. Le kougelhopf n’est pas une brioche, c’est un kougelhopf. J’insiste. Chargé d’une poésie propre à l’Alsace, il rappelle les maisons aux couleurs vives, les collines sous-vosgiennes et les tissus en kelsch. Autre précision, d’importance : il ne faut pas le manger à n’importe quelle heure de la journée. Le bon moment, c’est le petit déjeuner. Ce n’est pas un dessert.
Kunstmuseum Solothurn, Soleure

Le Fraisier des Bois, une plante si humble et pourtant si symbolique

Le Fraisier des bois est une plante basse qui n’excède pas une vingtaine de cm. Sa présence est assez discrète, mais il peut se propager en nappes serrées que je trouve assez sympathiques. Dans mon jardin, les fraisiers adventices se plaisent autour des pots bien exposés au soleil. De la verdure, à pas cher ! Et jolie, en plus !

Les furoshiki, un art d’offrir

En fait, il faut de jolis tissus brillants assez légers. Je les aime bien avec des motifs floraux, des décors animaliers comme les carpes ou les grues (ne surtout pas oublier le Japon !), des figures géométriques (là l’inspiration est plutôt scandinave). Le maître mot : les tissus doivent être beaux.
tableau de Maria Sibylla Merian sans doute réalisé par son beau-père Jakob MarrelKunstmuseum, Bâle

Maria Sibylla Merian, une femme aux multiples facettes, artiste peintre, naturaliste, spécialiste des papillons, exploratrice, féministe, écologiste avant l’heure

C'est un peu mon héroïne. Artiste florale baroque,  scientifique passionnée de papillons,  aventurière et féministe, elle voulait être libre dans un siècle, le XVIIe, qui ne laissait encore que bien peu de place à la femme. Elle avait bien sûr quelques défauts. Intransigeante avec elle-même, elle l'était aussi avec les autres. Son pauvre mari en a fait les frais ! Si l'histoire vous intéresse, nous pouvons continuer.
Points

Bleu, un livre de Michel Pastoureau

Dans l’Antiquité grecque et romaine, cette couleur ne compte pas. Or aujourd'hui, le bleu est la couleur préférée des Européens. Ce livre raconte l'histoire de ce renversement. À l’époque des rois mérovingiens, le bleu rentre dans la vie quotidienne, mais sans plus. Il faut attendre le XIIe siècle pour que le bleu prenne de l’importance.
Ralph, Pixabay

L’Orange douce, un agrume venu tout droit d’Asie

Mais me direz-vous, où est donc l’Orange douce ? Le fait est qu’elle arrive bien tard. Il faut attendre le XVe siècle pour que les Portugais l’ importent d’Asie. Ce n’est pas le tout, cependant. Il a fallu quelques précautions pour cultiver l’oranger hors de la zone méditerranéenne. Et voilà, c’est comme ça que sont nées, au XVIIe siècle, les orangeries ! Celle de Versailles a été construite par Jules Hardouin-Mansart, de 1684 à 1686, afin d’abriter la collection de plantes exotiques et d’orangers du Roi Soleil, soucieux de montrer sa puissance et sa richesse.