Que penser du Rumex ? C’est pour moi une vraie interrogation. J’en ai dans mon jardin, j’en ai même de plus en plus. Il y a quelques années, j’ai laissé sur place un pied ou deux. Je savais que certains appellent cette adventice Oseille sauvage (ou Patience) et il me semblait judicieux de la laisser s’épanouir un peu. Je ne la trouvais pas vraiment belle, au demeurant, avec ses grandes feuilles lancéolées d’un vert plus que sombre et une floraison pas vraiment attractive, mais c’était une sauvage et elle avait le droit d’exister comme d’autres que je laisse au jardin par curiosité et respect du vivant. Actuellement, j’ai quelques pieds de plus, pas vraiment une invasion, mais un début de colonisation. Alors, je me suis décidée à étudier de plus près cette plante et à en arracher quelques nouveaux pieds déjà bien installés. C’était il y a un mois, et les pieds en question ont déjà bien repoussés et portent déjà une hampe florale. Une plante décidément coriace ! A-t-elle un intérêt quelconque ? Il faut décidément chercher plus loin.
C’est une plante qu’une amie m’a présentée récemment. Bistorte, un nom curieux. Renouée, ça m’a fait un peu peur. Je voyais déjà mon jardin envahi de renouées, mais la Bistorte, ce n’est quand même pas la Renouée du Japon. Elle n’est pas vraiment invasive, et a même tendance à ce raréfier dans certaines régions. Je ne sais pas s’il y a là de quoi se réjouir, d’autant que la plante a quelques vertus.
J’ai un faible pour cette plante majestueuse que l’on trouve souvent dans les vieux et grands jardins. Il est vrai qu’elle peut devenir envahissante, mais elle est d’une fidélité à toute épreuve. Elle survit au froid et à la sécheresse. Je l’ai toujours vu repointer son nez après les rigueurs de l’hiver et la canicule de l’été. Elle a mis plusieurs années à fleurir dans mon tout petit jardin, mais quel spectacle maintenant !
Le Fraisier des bois est une plante basse qui n’excède pas une vingtaine de cm. Sa présence est assez discrète, mais il peut se propager en nappes serrées que je trouve assez sympathiques. Dans mon jardin, les fraisiers adventices se plaisent autour des pots bien exposés au soleil. De la verdure, à pas cher ! Et jolie, en plus !
Mais me direz-vous, où est donc l’Orange douce ? Le fait est qu’elle arrive bien tard. Il faut attendre le XVe siècle pour que les Portugais l’ importent d’Asie. Ce n’est pas le tout, cependant. Il a fallu quelques précautions pour cultiver l’oranger hors de la zone méditerranéenne. Et voilà, c’est comme ça que sont nées, au XVIIe siècle, les orangeries ! Celle de Versailles a été construite par Jules Hardouin-Mansart, de 1684 à 1686, afin d’abriter la collection de plantes exotiques et d’orangers du Roi Soleil, soucieux de montrer sa puissance et sa richesse.
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