J’ai longtemps hésité à écrire cet article sur les indiennes, ces cotonnades peintes et imprimées ramenées des Indes par les Portugais à la fin du XVIe siècle et copiées ensuite par les Européens. La complexité du sujet et son vocabulaire assez technique m’ont sans doute arrêtée dans mon élan. Aujourd’hui, c’est décidé,  je m’y mets. Je vais essayer de faire simple, et j’espère, efficace. Derrière cette volonté de faire connaître l’histoire des indiennes, il y a d’abord une préoccupation de couturière. On constate toujours, en effet, un vif engouement pour les cotonnades imprimées fleuries, filles des indiennes d’autrefois.

Il me faut bien avouer que, sans l’article sur les libellules rédigé il y a un mois, je n’aurais jamais découvert ce petit livre de 192 pages, réédité en poche en 2014. Une vraie surprise ! Les liens entre le monde des odonates et celui des philosophes ne sont pas si faciles à concevoir et j’ai été bluffée. J’ai trouvé, bien sûr, dans cet essai quantité d’informations sur les libellules, mais aussi des réponses claires à certaines de mes interrogations sur la méthodologie et la recherche. Et ça, je ne m’y attendais pas. Ces quelques lignes ont pour seul but de vous donner envie d’ouvrir à votre tour ce livre étonnant.